L’écoquartier
Quand un écosystème d’acteurs inspirés et inspirants rencontre un écosystème naturel, ancienne friche minière avec vue imprenable sur les terrils les plus hauts d’Europe, tout devient possible : reconversion d’une friche, mixité sociale et intergénérationnelle, biomasse, énergie solaire, implication des habitants, biodiversité…
Le futur écoquartier, situé au quartier Ouest, continue son avancée. Le 26 avril dernier s’est déroulée une réunion publique, salle Caullet, où ont été présentés les projets du bailleur Tisserin Habitat. Les administrés ont ainsi pu se projeter au travers d’une représentation d’un appartement de type T2, réalisé à l’échelle réelle, de quoi s’immerger un peu plus dans cette future réalité. De plus, lors de cette réunion publique, l’aménageur et partenaire de la ville sur la commercialisation des terrains viabilisés, le Crédit Mutuel Aménagement Foncier, était présent pour apporter des renseignements aux usagers sur les possibilités d’achat de terrains à bâtir.
En lien avec le développement de cet éco-quartier, des animations par l’EVS ont également été réalisées. Le début des travaux est prévu en 2023 !
Le quartier Ouest est le plus important projet loossois en termes d’urbanisme. Il s’agit en effet de créer un écoquartier englobant trois cités excentrées (5, Belgique et Bellevue) et une ancienne friche minière (anciens terril et carreau de fosse du 5, soit 35 hectares situés entre les cités). Cette opération devrait permettre de rééquilibrer le tissu urbain loossois en créant dans une première phase une centaine de logements et de revaloriser cette portion du territoire communal, qui connaît de lourdes difficultés économiques et sociales. Le secteur ouest accueille 28 % de la population loossoise.
Le quartier Ouest sera aménagé selon des principes d’urbanisme durable : il devient un quartier de la ville durable en intégrant les dimensions d’un écoquartier en termes de densité urbaine des constructions, de présence de la nature en ville et de continuités écologiques, de mobilités alternatives, d’espaces publics qualitatifs, de gouvernance dans le quartier, d’accessibilité et de mixité.
Un tel projet ne peut réussir que s’il y a une «présence active des habitants» pour participer et contribuer à sa conception, à sa gestion et à son développement. Une «gestion de proximité» permettant aux habitants du quartier de mieux s’inscrire dans leur espace, de contribuer à en penser l’extension et à développer des initiatives collectives, est donc progressivement mise en place depuis 2009.