Résilience & Transition

Voici les grandes étapes de la résilience loossoise

Culture & Patrimoine

Comment est née la force de la politique culturelle loossoise ?

Implication habitante

Comment faire de l'implication une force de la politique de transition ?

Agriculture & Alimentation

Sur quels leviers la commune s'est-elle appuyée à son échelle pour reconnecter agriculture, alimentation et transition ?

Energie

Comment passer d'expérimentations innovantes mais isolées à la massification et au changement d'échelle ?

Biodiversité, Aménagement & Cadre de vie

Comment la ville, avec ce contexte particulier de reconversion minière, s'est-elle saisie, à son niveau de cette problématique mondiale ?

Vitrine de la faune

et de la flore

Le site vitrine de Loos-en-Gohelle est un projet qui consiste à créer un corridor écologique dans la plaine agricole entre les Terrils Jumeaux du 11/19 et les Terrils de Mazingarbe.

Afin d’être cohérent avec le Schéma Régional de Cohérence Ecologique « Trame Verte et Bleue », un groupe d’élèves du collège René Cassin de Loos-en-Gohelle a créé des aménagements écologiques dans le but de mettre en vitrine différentes espèces faunistiques et floristiques vivant dans la plaine de la Gohelle et le long des bords de routes.

Logo Loos-en-Gohelle blanc

Ces aménagements ont été placés de manière à faciliter l’interprétation par les milliers d’automobilistes qui empruntent chaque jour la route départementale dite « la route de Béthune ».

Grâce à l’implication d’associations et d’habitants de Loos-en-Gohelle, un suivi écologique de ces aménagements sera réalisé pendant 2 ans afin d’évaluer l’impact de ces derniers sur la faune locale.

Ce projet est rendu possible grâce à plusieurs acteurs technique, scientifique et scolaire. Financé par la Région Hauts-de-France et le Département du Pas-de-Calais, il est porté par le CPIE Chaîne des Terrils et la commune de Loos-en-Gohelle qui ont travaillé en étroite collaboration avec le collège René Cassin.

C’est grâce à l’implication d’une dizaine d’élèves et de leurs enseignants, faisant partit du club Développement Durable que ce projet de site vitrine a vu le jour après plusieurs mois de travail.

Bourdon terrestre posé sur une Cardère par Guillaume Lippens

Un nichoir à

Faucon crécerelle

(Falco tinnunculus)

En l’absence de grands arbres dans la plaine de la Gohelle, les rapaces tel que le Faucon crécerelle rencontre des difficultés pour chasser et nicher. Ainsi, ce nichoir sera une alternative pour accueillir un futur couple qui sera d’une grande aide dans la régulation naturelle des ravageurs de culture.

Gîte à Chauves-Souris et sculpture en bois peinte d'Oreillard roux
Nichoir à Faucons crécerelles et sculpture en bois peinte de Faucon crécerelle

Un gîte à Chauve-souris

En été et en hiver, les chauves-souris ont besoin de cavité pour se cacher la journée. Le manque de cavité naturels comme les arbres morts, n’est pas favorable au maintien des populations de Pipistrelle commune ou de Murin de Daubenton. Ce gîte artificiel devrait les aider à s’abriter en toute sécurité !

Gîte à insecte et sculpture en bois peinte de Bourdon terrestre

Un gîte à Hérisson d’Europe

(Erinaceus europaeus)

Cet allier du jardin niche généralement dans des tas de bois, de feuilles mortes, sous les cabanons de jardins. Alors quand il ne trouve pas son compte, un gîte en bois composé d’un couloir d’entré et d’une chambre fera l’affaire ! Vous pouvez également ajouter un sommier de branchages pour éviter le contact direct avec l’humidité du sol.

Un Hôtel à insectes

Chez les insectes, certains ont besoins de lieux pour hiverner, pour se cacher ou pour se reproduire. Pour pallier le manque d’abris naturels, un hôtel à insectes peut être utile pour aider cette faune si particulière.

Un abri comme celui-ci peut attirer Abeilles sauvages, Perce-oreilles, Papillons et Coccinelles !

Gîte à Hérisson sous forme de tas de bois avec sculpture en bois peinte de Hérisson d'Europe

Ce n’est pas tout ! En effet, d’autres aménagements ont été réalisés, par le CPIE Chaîne des terrils et des partenaires, qui ne pouvaient être réalisé en classe avec les élèves :

Une haie sèche

En plus de réduire l’érosion causé par le vent et l’eau, la haie sèche sera un réservoir de biodiversité non négligeable. Les insectes, les reptiles, les micromammifères et les oiseaux pourront en bénéficier sans modération.

Perchoir à rapaces avec sculpture en bois peinte de Hibou moyen-duc
Haie sèche pour Musaraigne et sculpture en bois de Musaraigne

Des perchoirs à rapaces

Pour chasser, les rapaces ont besoin d’un promontoire suffisamment haut qui va leur permettre de voir très loin. Ces perchoirs vont autant servir aux rapaces diurnes (Faucon crécerelle, Buse variable…) et aux rapaces nocturnes (Effraie des clochers, Chouette hulotte…).

Les rapaces sont connus pour être de véritable auxiliaire de culture !

Muret de pierre pour les Lézard des murailles et sculpture en bois peinte de Lézard des murailles

Une prairie fleurie

La prairie fleurie sera l’allié des insectes pollinisateurs, essentiels au développement des plantes, des fruits et des légumes. Une prairie de fleures diversifiées et locales proposera le gîte et le couvert à de nombreux auxiliaires de culture.

Un muret de pierres sèches

Ce petit muret de pierres sèches sera très apprécié des lézards des murailles, déjà bien présents sur nos terrils. Cet aménagement chaud et sec lui rappellera sans aucun doute sa région d’origine, le Sud de la France.

Futures prairies fleuries et sculpture en bois peinte de Coquelicot

Durant plusieurs séances avec et sans l’aide des animateurs du CPIE, les élèves et leurs professeurs ont été amené à réfléchir à des moyens de communiquer sur ce grand projet.

Ce projet est donc un moyen de mettre en avant la biodiversité locale, les méthodes pour la préserver tout en impliquant un maximum la population et la rendre actrice de la protection de l’environnement. Tous ces aménagements écologiques ne sont pas évidents à reproduire pour les habitants du territoire mais peuvent néanmoins servir d’exemple pour être adapté. Ainsi, chacun peut participer à la préservation de la biodiversité des bords de routes à son échelle.

Extérieur du collège René Cassin de Loos-en-Gohelle
Article de Thibaut Ackermans
Animateur nature au CPIE Chaîne des Terrils